Répartition du Râle de Cuvier de 2023 à 2024 :
Le Râle de Cuvier (Dryolimnas cuvieri) est un oiseau terrestre de la famille des Rallidae, endémique de Madagascar et des îles environnantes, notamment les Comores et Seychelles. C’est un oiseau de taille moyenne, reconnaissable à son plumage brun foncé et à son bec fin, souvent observé dans les zones humides, comme des mangroves ou des prairies marécageuses.
Le Râle de Cuvier est connu pour son adaptation à la vie terrestre et son comportement discret. Bien qu'il préfère courir pour échapper au danger, il est aussi capable de voler sur de courtes distances. Son régime alimentaire est varié et comprend des invertébrés, des petits poissons et des matières végétales, en fonction de son habitat.
Ce Râle est également remarquable pour son sous-groupe des Seychelles, le Râle de l'île d'Aldabra (Dryolimnas cuvieri aldabranus), l'une des rares espèces de râles qui ne volent pas, ayant évolué en l'absence de prédateurs sur l'atoll d'Aldabra. Malheureusement, ce dernier est considéré comme en danger en raison des menaces pesant sur son habitat.
En effet, l’habitat du Râle de Cuvier est menacé par plusieurs facteurs, principalement liés à l'activité humaine comme: la destruction des zones humides (les marais, mangroves et autres habitats humides sont drainés ou modifiés pour l'agriculture, l'expansion urbaine et le développement industriel.), la pollution (les pesticides, les déchets agricoles et industriels contaminent les écosystèmes aquatiques, affectant les ressources alimentaires et la santé des oiseaux.), les espèces invasives (l’introduction de prédateurs tels que les rats, les chats et les chiens dans certaines îles ont un impact direct sur les populations de râles, en particulier les sous-espèces incapables de voler, comme celle de l’île d’Aldabra) et la déforestation (la déforestation autour des zones humides réduit également la couverture végétale nécessaire pour leur sécurité et leur nidification.)
Ces menaces nécessitent des mesures de conservation, notamment la préservation des habitats naturels, le contrôle des espèces invasives et une meilleure gestion des ressources naturelles. il est important de protéger les populations restant afin que cette espèce ne subissent pas d’extinction totale comme le Dodo.